Spécialité
La Lettre – Fin du Cecsmo amère pour les recalés de 2011
La Lettre, revue éditée par l’ONCD, a publié un article concernant les étudiants recalés du CECSMO en 2011, lésés par la disparition du CECSMO au profit de l’Internat :
« La disparition annoncée du Cecsmo s’est faite au détriment des recalés du concours en 2011, qui perdent la possibilité de se présenter trois fois. Une décision du Conseil d’État leur donne raison, mais leur cas n’est toujours pas réglé en pratique. »
30 septembre : « Journée sans professons libérales »
30 SEPTEMBRE 2014
« JOURNÉE SANS PROFESSIONS LIBÉRALES »
LES
CABINETS D’ORTHODONTIE SERONT FERMÉS
En s’attaquant aux professions libérales le gouvernement veut faire disparaître le mot « libéral » attaché à leur nom et modifier de manière irréversible la composition sociologique de notre pays.
L’occasion était trop belle pour la technostructure qui gouverne notre pays depuis des décennies, elle fait d’une pierre deux coups :
Elle a trouvé un bouc émissaire idéal en montrant des soi-disant profiteurs qui ont l’outrecuidance de travailler 70 heures par semaine et ainsi de remplir les caisses de l’État par les impôts, cotisations et taxes diverses.
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Elle pourra montrer ainsi à l’Europe que la France se réforme, en oubliant que les vraies réformes qui seront inévitables concernent les fonctionnaires, les retraites avec les régimes spéciaux et la flexibilité de l’emploi.
- Le premier acte pour les professions de santé a été la loi LE ROUX, symbole de l’entente entre les gouvernants et les puissances de l’argent : assureurs et mutuelles.
- Le deuxième acte sera la mise au pas de ces professions par un déni de démocratie unique en Europe, la possibilité de légiférer par ordonnance sans aucun contrôle du parlement.
- Le dernier acte de cette mauvaise pièce sera la loi ANI entrant en vigueur d’ici un an et offrant la médecine aux assureurs et mutuelles complémentaires.
Or, ce sont les libéraux qui aident tous les jours les français à se soigner, à se défendre en justice ou à conserver leur patrimoine par les actes notariés. Notre système de santé, notre justice et, donc, notre démocratie, passent par le filtre des services effectués par les libéraux avec passion et professionnalisme.
Les libéraux sont la pierre angulaire de notre modèle social qui dérange trop de groupes de pression.
Si vous ne voulez pas que vos enfants connaissent un monde où les machines seront leurs seuls interlocuteurs et le profit la seule finalité, il est temps de vous réveiller et de résister :
Faites grève le 30 Septembre avec tous les syndicats dentaires réunis (CNSD, FSDL, UJCD), en sachant que d’autres actions seront sûrement nécessaires.
Carnet Noir de La Dépêche du Midi
« Philippe Merle-Béral nous a quittés, en cette fin d’année 2013, à quelques heures des fêtes joyeuses qui nous font basculer dans l’année nouvelle et qu’il aimait passer parmi les siens ou avec des amis. Sens de la famille, convivialité, deux valeurs que Philippe savait cultiver, sans forcer son naturel, tant il était proche des autres par son amabilité et sa gentillesse, qu’on percevait immédiatement à son contact.
Merle-Béral, cela voulait dire quelque chose dans la dentisterie et l’orthodontie. Après Jacques, son père, le professeur, il continua l’art dentaire dans le cabinet réputé d’Albi, qu’on appelait par son nom. Ses patients, et en particulier les jeunes, louaient sa patience, son habileté. Ses réussites professionnelles de médecin stomatologiste étaient sa meilleure récompense.
On le surnommait affectueusement «Prince Philip». Oui, Philippe avait du princier en lui par son sens des relations humaines qui lui faisaient jouer un rôle social important dans la cité, sa ville d’Albi, qu’il chérissait. «L’ami de tous» souhaitait être son père Jacques. Philippe continua à l’être, avec son élégance, sa classe.
Membre éminent du Rotary, golfeur, chasseur, notamment de bécasses, Philippe aimait la vie et les gens. Gastronome, il appartenait au cercle des amateurs de la divine tuber mélanosporum, qui anoblit nos tables de l’hiver. On appréciait son humour et ses traits d’esprit.
Les anciens élèves du lycée Lapérouse l’élirent à leur présidence de 2001 à 2007. Il l’exerça avec bonheur, proche de ses condisciples, de l’administration et des élèves d’aujourd’hui.
Les réunions du bureau étaient un vrai moment de fête, où l’amitié abolissait, grâce à lui, les différences d’âge et sociales entre les membres. Philippe était le parfait camarade, attentionné, écouté, généreux.
Philippe Merle-Béral était âgé de 71 ans. À tous les siens, à Martine, son épouse, à ses enfants, à la grande famille Merle-Béral, nous exprimons notre tristesse et les prions de croire à nos condoléances sincères. »
Issu de l’article de La Dépêche du Midi
Professions libérales : les métiers de la vie en danger – signez la pétition de l’UNAPL
L’Union Nationale des Professions Libérales, après avis de ses organisations membres, lance une vaste opération de protestations sur le thème : « Professions libérales, les métiers de la vie en danger. ».
Le but est de recueillir, par le biais d’une pétition en ligne et sur les réseaux sociaux, un maximum de signatures pour montrer que « le ras le bol » s’exprime. Cette pétition est ouverte à tous : professionnels, salariés de nos cabinets et de nos organismes associés, patients et à tous ceux qui pensent que les professions libérales sont indispensables.
La confédération est partie prenante de cette action qu’elle soutient. Fiscalité, contraintes et obligations croissantes, hold-up sur nos retraites, manque de reconnaissance et de représentativité, autant de sujets communs à tous les professionnels libéraux qui s’ajoutent aux nôtres spécifiquement dentaires.
À ce jour, plus de 10 000 signatures ont déjà été recueillies. Plus nous serons nombreux, plus nous avons de chances d’être entendus !
N’hésitez pas à signer la pétition !
Flyer / Affichette à distribuer à vos différents interlocuteurs : | Affiche à disposer dans vos salles d’attente : | Mode d’emploi : |
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Premières assises de l’Orthodontie
Le 5 juillet 2013, à Paris, sous l’égide du Syndicat des Spécialistes Français en Orthopédie Dento-Faciale (SSFODF), se sont tenues les Premières Assises de l’Orthodontie.
Ont participé à ces assises tous les syndicats ayant une représentation des spécialistes au sein de leur structure : SSFODF, CNSD, FSDL, UJCD, SMODMF.
Pour la première fois, toutes les composantes de la spécialité orthodontique ont dégagé un consensus sur deux thèmes majeurs pour notre exercice de demain :
- Accès aux soins
- Avenir de la spécialité.
Concernant l’accès aux soins, ont été adoptés trois points de consensus :
- Le diagnostic et la thérapeutique orthodontiques constituent une discipline médicale réglementée impliquée dans la prévention.
- L’exercice libéral est le moyen le plus efficient pour permettre l’accès aux soins orthodontiques par son implantation, sa souplesse et son adaptabilité.
- La liberté des honoraires dans le cadre du respect de la déontologie garantit la liberté thérapeutique et l’indépendance professionnelle. Elle seule permet une diffusion rapide de l’innovation, gage de l’autorégulation et de l’augmentation de la qualité des soins, dans un contexte économique maitrisé.
Concernant l’avenir de notre spécialité, quatre actions à entreprendre ont été définies :
- Pour répondre à la demande de soins sur le territoire français, il est demandé le retour au nombre d’étudiants formés avant la mise en place de l’internat, c’est-à-dire 70 étudiants au lieu de 50 actuellement.
- Les signataires demandent l’ouverture d’un corps d’enseignants vacataires (orthodontistes avec un statut d’enseignants vacataires) d’une part et obtenir qu’une partie du stage soit effectuée en cabinet libéral d’autre part.
- Les signataires demandent l’inscription des assistantes dentaires au code de la santé publique sous subordination du praticien.
- Il est proposé une signalétique commune aux spécialistes en orthodontie sur leurs plaques, permettant une reconnaissance visuelle sans équivoque de leur statut de spécialiste, par les patients.
Pour information : Pessoa : la ministre de l’Enseignement supérieur met en garde les familles
Interrogée dans les colonnes du Quotidien du Médecin, la ministre de l’Enseignement supérieur revient sur le cas du centre de formation privé Fernando Pessoa.
Elle rappelle que la plainte déposée par le gouvernement « porte à la fois sur l’usage abusif du titre d’université sur le non-respect des déclarations préalables à la création d’établissements d’enseignement privé, mais aussi sur des faits pouvant relever de tromperie voire d’escroquerie ». La ministre note que « même le secrétariat d’État à l’enseignement supérieur portugais a précisé que l’université Fernando Pessoa, même dans le cas de diplômes qu’elle octroie et qui sont reconnus au Portugal, n’a pas la compétence pour délivrer ces diplômes portugais en France ». Par ailleurs, la ministre indique qu’elle a mis en garde les familles « qui pourraient être abusées par de telles pratiques qui fondent leur activité sur le désarroi et la déception d’étudiants ayant échoué au terme de la première d’accès aux professions de santé ».
En pièce jointe : l’interview de la ministre dans les colonnes du Quotidien du Médecin
Le Livre Blanc 2012 de l’Orthodontie
Le CECSMO s’arrête
Le CECSMO s’arrête avec la création d’un internat qualifiant.
Lire à ce sujet l’article de la Lettre du CNO Mai 2012
Commissions de qualification pour la spécialité
Suite à la création de l’internat qualifiant dans trois spécialités en chirurgie dentaire, il a été procédé à la mise en place de commission de qualification par le Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes.
Lire l’article paru dans le Bulletin du CNO de Janvier 2012 ==> commissions de qualification