Premiers secours et trousse d’urgence au cabinet
Le praticien, s’il emploie du personnel, doit, au titre du Code du travail, être capable de parer aux accidents courants et aux situations d’urgence. Il est donc nécessaire de s’équiper au mieux pour faire face dans les meilleures conditions aux situations les plus courantes (douleurs, vomissements, accidents coronariens, hémorragies, etc.), aux situations plus ou moins prévisibles (ex : un choc anaphylactique) et adapter sa trousse à la réalité de son exercice…
Lire la suite
|
Rencontre avec…
Rencontre avec un membre du comité de pilotage de l’Association SSFODF Démarche Qualité, le Docteur LE FUR
Cher Docteur, pourquoi avez-vous décidé de faire partie du comité de pilotage de l’Association SSFODF Démarche Qualité, association collective des orthodontistes ?
J’ai initié dans mon cabinet une démarche qualité depuis quelques années. Cela a demandé beaucoup d’investissement. Mais je pense que cette démarche permet réellement d’organiser plus efficacement le travail (si elle a été utilisée dans l’industrie ce n’est pas un hasard !). Être présent aux réunions du comité me permet de mutualiser mes pratiques avec d’autres praticiens. Je contribue aussi activement à la construction de la démarche collective, car j’ai déjà mis en place dans mon cabinet un référentiel et en même temps, j’en évalue la maturité.
Concrètement, comment cette contribution prend forme ?
Le principe du comité de pilotage est que chaque membre apporte ses bonnes pratiques. Par exemple, dans mon cabinet, j’ai mis en place des fiches de mission. Elles ont été identifiées comme une bonne pratique et intégrées dans le dispositif collectif.
C’est donc du ‘donnant-donnant’ au sein du comité de pilotage ?
Exactement : on apprend par le partage et on partage nos meilleurs solutions et outils. Tout ça sous l’égide attentive du consultant qui nous aide à ‘garder le cap’ sur l’essentiel et à faire nos choix.
Que souhaitez-vous dire à un adhérent qui vient de se lancer dans la mise en place de la démarche qualité ?
Premièrement, de ne pas baisser les bras ! Au début, tout semble compliqué, mais en réalité la démarche ne fait que formaliser ce qu’on fait déjà ou que nous devrions déjà faire. L’avantage d’une démarche collective est aussi que les outils sont déjà construits et, je dois dire, bien aboutis. En deuxième lieu, il faut essayer de faire adhérer le personnel dès le lancement. Car seul on y arrive très difficilement et sans les bénéfices attendus. Enfin, l’impulsion du praticien est indispensable.
Alors, aujourd’hui, vous réfléchissez enfin à une certification ISO 9001 pour votre cabinet ?
Oui, j’y réfléchis. La certification représente une reconnaissance externe du travail collectivement mené.
|